O.U.I.
au Pays du Québec
Plusieurs ont comme croyance que le Québec est trop pauvre pour devenir un pays indépendant. Mais utilisons-nous nos ressources à leur plein potentiel afin de faire un maximum de profits? La réponse est non, pas du tout même! Le Québec a toutes les ressources nécessaires pour devenir un leader mondial et exporter son savoir-faire. Dans le texte qui suit, nous vous exposerons notre vision du développement économique intelligent pour un Québec indépendant.
La Norvège, présentement leader mondial en électrification des transports, nous inspire beaucoup par sa volonté ferme d’entreprendre de nouveaux projets. Elle vit présentement une croissance exceptionnelle des ventes de véhicules électriques. Sans exactement copier leur approche, nous pouvons fortement nous en inspirer, ça serait tout à notre avantage. En l’espace de moins d’un an, une augmentation de 30 000 automobiles électriques s’est fait voir. Avec un peu de volonté, nous sommes capables d’arriver à de tels résultats ici. Il faut opter pour l’électrification des transports à la place d’utiliser le pétrole comme ressource, cela réduisant en plus les GES. Nous devrions avoir des voitures branchables ainsi qu’électrifier les autobus scolaires et municipaux. On a tous les éléments, toutes les ressources nécessaires pour faire partie des meilleurs au niveau planétaire : des centres de recherches de niveau mondial, une industrie manufacturière de composantes électriques et une industrie de matériel de transport (Bombardier, Paacar, BRP, Nova Bus, Autobus Lyon). On fabrique aussi d’excellentes bornes de recharge (Gente, AddÉnergie), nous avons de l’énergie renouvelable en abondance, et, finalement, le sol québécois contient du lithium et des terres rares; ce qu’il faut pour les batteries. Il faut rendre Hydro-Québec international. De plus, au Québec, nous fabriquons un des meilleurs moteurs électriques au monde chez TM4.
On a tous les outils devant nous; construisons un avenir pour un Québec indépendant. Avec la nouvelle loi sur les mines, nous sommes en mesure d’apporter des transformations profitables pour le Québec, ce qui nous permettra de supporter nos entreprises manufacturières, comme le secteur des batteries électriques. Pour ce qui est de la forêt, nous nous devons de pousser encore plus loin la charte de bois afin que les québécois encouragent sa nation avec ses ressources et achètent le plus possible du bois provenant d’ici. Augmenter les activités de transformation au Québec, c’est renforcer notre tissu industriel, nos racines!
Aussi, pour un développement économique intelligent, misons sur l’industrie touristique plutôt que de dépenser sur un pipeline de pétrole. Ce projet a comme but de faire transporter le pétrole des sables bitumineux par un pipeline qui traverserait le Québec. Cela nécessite donc la construction d’un port pétrolier. Cela génère de grands risques environnementaux pour le Québec. Souhaitez-vous cela? À notre avis, le tourisme nous rapporte beaucoup plus que les dégâts causés par le pétrole, qui soit dit en passant, détruisent une partie du paysage québécois. Ce n’est pas au Canada de nous imposer cet hydrocarbure polluant, mais à nous, les Québécois, de choisir notre politique économique selon nos intérêts et nos forces. [1]
Pour rétablir l’équité et la justice au Québec, nous allons diminuer certains privilèges excessifs accordés à la communauté Anglo-Québécoise. Puisque celle-ci représente seulement 8% de la population du Québec, elle aura droit au même pourcentage de budget que sa proportion. Trouvez-vous cela normal que 92% de la population du Québec ait moins de privilèges financiers que les Anglo-Québécois? Nous, non. Également, si l'on continue à développer le Nord du Québec, on ne financera plus le développement des infrastructures situées au Nord du Canada Anglais. Cela va créer des emplois pour nos régions et va diversifier l’économie de notre pays. Pourquoi continuer à payer pour leurs routes dans le territoire nordique du Canada Anglais quand ceux-ci n’ont jamais payé pour les nôtres dans le Nord du Québec? Concernant le domaine maritime, le Québec récupèrera les eaux territoriales qui lui garantissent le droit international. En d’autres mots, étant un État souverain, nous exercerons nos pratiques maritimes jusqu’à 200 milles marins (qui correspond à environ 370 km) à partir de la côte du Québec. Alors, les revenus que ces eaux génèrent nous reviendront de droit. Cela va nous coûter beaucoup moins cher que de financer les eaux territoriales du Fédéral.[2]
[1] http://martineouellet.quebec/developper-une-economie-intelligente/
