Chez le Parti OUI, nous considérons qu'il est grand temps d'agir pour redresser l'économie de notre futur pays. Combien nombreux seront-ils à clamer que nous serions encore plus pauvres que dans l'actuelle situation dans laquelle nous nous trouvons présentement. C'est bien pour cette partie de la population que nous vous réservons plusieurs solutions.

Côté financier, il est faux de dire que le Québec ne s’en sortirait pas. En effet, si l'on prend tout en compte, le Québec serait même gagnant dans cette histoire. Afin de respecter un équilibre budgétaire, en tant que pays, le Québec récupèrerait 31 573 millions $ du Fédéral. Oui, il y aurait certainement des dépenses pour la formation de nouveaux programmes, mais si l'on compte les nouvelles dépenses, qui tourneraient autour de 30 249 millions $, nous obtiendrions des gains de 1 324 millions $ par année. Les revenus générés par un Québec souverain seraient utilisés afin d’améliorer les services publiques offerts à la population.

Nous imposerions aussi des péages sur certaines routes.  Sans oublier la légalisation de la marijuana qui générerait pour le Québec des revenus importants et beaucoup de nouveaux emplois. Notre beau futur pays, étant une mine d’or pour l’hydroélectricité, nous permettrait d’exporter cette énergie électrique au Canada et aux États-Unis.

« Ces perspectives quant à la situation des finances publiques d’un Québec souverain nous montrent que le nouveau pays sera, non seulement en mesure de continuer à assumer les dépenses du gouvernement fédéral faites au bénéfice des Québécoises et des Québécois, mais aussi de dégager une importante marge de manœuvre financière qu’il pourra investir selon ses propres choix, notamment en éducation et en santé. »[1]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous savons que la privatisation encourage le capitalisme et bien que ce soit le courant politique auquel aspire notre peuple, nous désirons nous dissocier de ce concept en nationalisant davantage de sociétés d'état, ce qui aura pour effet de stimuler notre économie en créant des emplois stables et sécuritaires. Encourageons des compagnies à venir s'installer chez nous comme McCain ou Kraft Canada pour créer encore plus d'emplois.

 

Et que dire des parents qui attendent un enfant ou viennent d'en adopter un ? C'est maintenant de notre ressort d'offrir une prestation sociale aux familles car nous savons qu'élever un enfant coûte très cher. Nous voulons donc maximiser l’accessibilité à l’avortement car bien des grossesses mènent à des familles en difficulté financière et à des tensions sociales supplémentaires. Il faut également repenser la façon dont nous attribuerons les bourses d'études aux enfants qui se distinguent des autres et permettre aux jeunes de n'importe quelle classe sociale de faire les études appropriées pour occuper l'emploi qu'il convoite.

 

Chez les proches aidants, nous voulons offrir une réelle compensation à ces braves gens qui travaillent d'arrache-pied auprès des aînés en perte d'autonomie. De cette façon, nous permettrons à une plus grande majorité de rester dans le confort de leur maison et de diminuer l’achalandage des Centres Hospitaliers de Soins de Longue Durée. Nous investirons également dans des maisons de repos en fin de vie pour libérer des lits et offrir du bon temps, ainsi que des soins palliatifs de qualité avec des spécialistes.

 

Un autre point sensible à toucher est les prestations d'aide sociale; nous devons empêcher les jeunes de faire une demande dès leurs 18 ans. Nous voulons investir plus d'argent pour aider les jeunes à compléter des formations et pouvoir ainsi entrer facilement et rapidement sur le marché du travail. Nous croyons aussi que ces gens ne sont pas paresseux ni désireux de ne pas travailler, mais qu'ils n'ont pas les ressources adéquates pour se sortir de leur situation. Il est donc très important pour nous de ne pas créer une ségrégation en les aidant à se trouver un emploi et en suivant  leurs progrès. Il ne faut pas oublié que le bien-être social reste une situation temporaire.

 

 

 

 

[1] http://www.claudeturcotte.com/docs/finance_quebec.pdf